Parlons un peu GAFAM !  

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On parle beaucoup des GAFAM, surtout en ce moment avec les pérégrinations d’Elon Musk après le rachat tant médiatisé de Twitter, qu’il a désormais rebaptisé “X” (peut être que Marc Dorcel a des actions également dans cette entreprise, qui sait) ou du comportement très controversé de Steve Jobs à l’époque … - Par Vincent.



Tout le monde à déjà entendu parler de ces fameux GAFAM qui dominent le monde numérique, ces sociétés symboles du capitalisme extrême des années 2000 et qui ont a présent un quasi monopole dans leurs domaines respectifs. Même si la concurrence est rude, les con-sommateurs eux, choisiront toujours la simplicité ou la popularité de ces entreprises que d’essayer de comprendre la situation qui est, à ce jour, très préoccupante. D’autant plus, si on prends le cas d’Amazon, on est pas sur les prix les plus bas du marché, mais sur des services aux petits oignons (faut pas se mentir) pour les consommateurs, on va jusqu’à la livraison gratuite, le dimanche (avec Prime, qui ne couvre certainement pas les frais de ports si on consomme beaucoup sur cette plateforme, moi le premier)

Bref, cet article n’a pas pour vocation de faire de la politique industrielle ou anticapitaliste (quoique …) mais plutôt présenter la situation à qui veut bien l’entendre.

  C’est quoi réellement les GAFAM ?

Les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) sont cinq des entreprises technologiques les plus influentes et les plus puissantes du monde. Elles ont révolutionné la façon dont nous vivons, travaillons et communiquons. Mais qui sont vraiment ces entreprises et quels sont leurs impacts sur notre société ?

Google : Google est sans doute l’une des entreprises les plus connues de nos jours. Fondée en 1998 par Larry Page et Sergey Brin, elle a commencé comme une petite start-up spécialisée dans les moteurs de recherche. Aujourd’hui, Google est une multinationale avec des activités dans de nombreux domaines tels que la publicité, le cloud computing, les systèmes d’exploitation, les smartphones et bien plus encore.
Le moteur de recherche de Google est toujours son produit phare, mais l’entreprise a également développé d’autres outils populaires tels que Gmail, Google Maps, YouTube et Android. Google a également investi dans des technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle, l’internet des objets et l’automatisation.

Amazon : Fondée en 1994 par Jeff Bezos, Amazon est initialement une plateforme de commerce électronique destinée à vendre des livres en ligne. Aujourd’hui, Amazon est une entrepise globaliste qui vend tout ce que vous pouvez imaginer, des produits alimentaires aux équipements de sport en passant par les produits high-tech.
En plus de son site de commerce électronique, Amazon propose des services tels que Prime Video, Prime Music, Kindle et Alexa, sa assistante vocale intelligente. L’entreprise a également investi dans des secteurs tels que la logistique, les centres de données et la robotique.

Facebook : Fondée en 2004 par Mark Zuckerberg, Dustin Moskovitz, Chris Hughes et Eduardo Saverin, Facebook est une autre entreprise technologique très populaire. Elle a commencé comme une plateforme de réseaux sociaux pour les étudiants de Harvard avant de se développer pour inclure des fonctionnalités telles que les publications de statut, les messages privés et les médias sociaux.
Aujourd’hui, Facebook est l’un des sites web les plus visités au monde, avec plus de 2 milliards d’utilisateurs actifs chaque mois. L’entreprise a également acheté Instagram et WhatsApp, deux autres plateformes de réseaux sociaux populaires.

Microsoft : Fondée en 1975 par Bill Gates et Paul Allen, Microsoft est l’une des entreprises tecnologiques les plus anciennes et les plus respectées. L’entreprise a commencé en tant que fabricant de système d’exploitation pour ordinateur personnel, mais elle a depuis élargi ses activités pour inclure des produits tels que les logiciels de productivité (tels qu’Office (Word, Excel, Powerpoint…)), les consoles de jeu vidéo Xbox et les services cloud computing tels que Azure.
Microsoft a également investi dans l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique et les interfaces utilisateur naturelles. L’entreprise a également acquis LinkedIn, le réseau social professionnel, en 2016.

Apple : Fondée en 1976 par Steve Jobs, Steve Wozniak et Ronald Wayne, Apple est une entreprise technologique américaine célèbre pour ses produits de haute qualité et son design minimaliste. L’entreprise a commencé en tant que fabricant d’ordinateurs personnels (ahhh mon Apple IIc, quelle aventure !), mais elle a depuis élargi ses activités pour inclure des produits tels que les iPods, les iPhone et les iPad.
En plus de ses produits matériels, Apple propose des services tels que macOS, iOS, watchOS et tvOS, ainsi que des applications telles que Siri, FaceTime et AirDrop. L’entreprise a également investi dans l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique et les interfaces utilisateur naturelles.

  Quel sont les impacts de ces entreprises sur notre société ?

Avant de dire que tout va mal et que les GAFAM sont le mal, il y a quand même du bon dans tout ça :

L’impact économique : Les GAFAM sont des entreprises extrêmement rentables et valorisées, avec une capitalisation boursière de plusieurs milliers de milliards de dollars (ça fait toujours beaucoup d’€uros aussi !). Elles génèrent des revenus importants et emploient des millions de personnes à travers le monde.

L’impact technologique : Les GAFAM ont permis de grandes avancées technologiques, notamment dans les domaines de l’intelligence artificielle, du cloud computing, des réseaux sociaux, etc. Elles ont également encouragé l’innovation et la créativité en stimulant la création de startup et en finançant des projets de R&D (Recherche et Développement).

L’impact sur notre façon de communiquer aujourd’hui : Les GAFAM ont permis à la communication de devenir plus facile, rapide et accessible à tous. Les messageries instantanées, les appels vocaux gratuits, les publications de statuts, les partages de fichiers et les échanges de photos et de vidéos sont maintenant partie intégrante de notre vie quotidienne.

L’impact commercial : Les GAFAM ont révolutionné le commerce en ligne, permettant aux consommateurs d’acheter des produits et des services à distance, souvent avec une livraison rapide ou même immédiate. Elles ont également permis aux petites entreprises d’atteindre un public plus large et de développer leur business.

L’impact sur l’éducation : Les GAFAM ont permis à l’éducation de devenir plus accessible et plus interactive. Les cours en ligne, les ressources educatives gratuites, les MOOC (Massive Open Online Courses ou en français de chez nous : des formations en ligne accessibles à tous), les applications d’apprentissage, etc. ont permis à des millions de personnes de s’inscrire et d’apprendre de nouvelles compétences.

Elle est pas belle la vie avec les GAFAM ? hein ? on a tout plein de bonnes choses qui nous sont offertes, on vit dans un mode merveilleux ou les licornes nous chient des arcs-en ciels tous les jours.



Plus sérieusement, on n’a pas rien sans rien ! Ces entreprises n’ont qu’un seul but : Etre rentables et faire un maximum de profit au travers de services majoritairement payants et souvent indispensables … enfin, on a l’impression qu’ils le sont !

Je sais, des fois je suis un peu lourd à critiquer le capitalisme forcé, mais c’est plus fort que moi. Néanmoins, faisons un peu le tri des déchets :

Les GAFAM ont acquis de nombreuses entreprises pour éliminer la concurrence et renforcer leur position dominante sur le marché. Cela peut limiter l’innovation et la diversité des offres de produits et services.

Les GAFAM recueillent des données sensibles sur leurs utilisateurs, ce qui soulève des préoccupations quant à la protection de la vie privée et à l’utilisation abusive de ces données pour des fins commerciales ou politiques (voir notre article sur le RGPD).

Les GAFAM ont été critiquées pour leurs pratiques de travail, notamment en ce qui concerne les conditions de travail des travailleurs de l’industrie de l’information, la flexibilité du travail, les horaires de travail excessifs, les entreprises délocalisées dans des pays où les droits de l’homme ne sont qu’une utopie (voir carrément ignorés).

Les GAFAM ont été accusées de promouvoir une culture de l’argent et du succès, encourageant les comportements consuméristes et individualistes, et contribuant à l’aliénation et à la perte de lien social (regardez juste le niveau des influenceurs, c’est à se taper le cul par terre, et pourtant, ils engrangent pour certains des sommes vertigineuses à produire des contenus parfois très limités. Je ne jette pas le bébé avec l’eau du bain, il y a du bon aussi, fort heureusement).

Les entreprises des GAFAM ont été très souvent accusées d’influencer les résultats de recherche, de manipuler les algorithmes pour influencer les décisions politiques, et de soutenir des campagnes politiques et des candidats spécifiques.

En somme, les GAFAM ont eu un impact considérable sur la société, tant positif que négatif. Alors que certaines de leurs contributions ont amélioré nos vies et nos entreprises, d’autres soulèvent des préoccupations quant à la concentration du pouvoir, la protection de la vie privée, le travail, la culture et la politique. Il est donc important de surveiller et de réglementer leur activité pour éviter les excès et favoriser un environnement sain et équitable pour tous.

  Peut-on comparer certaines entreprises des GAFAM à des sectes ?

Le terme “secte” peut être utilisé pour décrire un groupe ou une organisation qui voue une dévotion forte et intense à une idéologie, un système de croyances ou un leader particulier.
Je vais en prendre une très connue : Apple ! (ayé, j’me suis fait des ennemis là !)
S’il n’est pas exact de dire qu’Apple est une secte au sens classique du terme, il est vrai que l’entreprise a une base de fans très dévoués et passionnés qui partagent un lien émotionnel profond avec la marque (c’est beau l’amour, mais ça coûte cher !).

Plusieurs raisons expliquent ce succès. L’une d’entre elles est l’accent mis par l’entreprise sur le design et l’expérience utilisateur. Les produits Apple sont connus pour leur esthétique épurée et minimaliste, et ils sont souvent loués pour leur facilité d’utilisation et leur interface intuitive. Ce souci du détail et de la satisfaction de l’utilisateur a contribué à créer un lien émotionnel fort entre les clients d’Apple et ses produits.
Un autre facteur qui contribue au culte d’Apple est la capacité de l’entreprise à créer un sentiment de communauté parmi ses utilisateurs. Grâce à des initiatives telles que l’Apple Store et des événements comme la Worldwide Developers Conference annuelle, Apple a créé un espace où les fans peuvent se rassembler, partager des idées et apprendre les uns des autres. Cet esprit de communauté a permis de cultiver un fort sentiment de loyauté et de dévouement au sein de la clientèle d’Apple.

Enfin, les efforts d’Apple en matière d’image de marque et de marketing ont joué un rôle important dans le façonnement de l’image et de la réputation de l’entreprise. De la célèbre campagne “Think Different” aux publicités plus récentes “Shot on iPhone”, Apple s’est toujours présentée comme une entreprise qui valorise la créativité, l’innovation et l’individualité. Ce message a trouvé un écho auprès de nombreuses personnes qui se considèrent comme faisant partie d’un mouvement culturel plus large qui valorise ces mêmes principes.

Apple est parvenue à cultiver un niveau de dévotion parmi ses adeptes que peu d’autres entreprises peuvent égaler, mais tout le monde ne voit pas l’entreprise d’un bon œil. Certains critiques affirment que l’écosystème fermé d’Apple et ses logiciels propriétaires limitent la liberté et le choix des utilisateurs, tandis que d’autres s’inquiètent de l’impact environnemental des processus de fabrication et des pratiques de la chaîne d’approvisionnement de l’entreprise. Comme pour toute entreprise prospère, les opinions sur Apple sont variées et complexes, reflétant à la fois les avantages et les inconvénients de l’influence de l’entreprise sur la société. En fin de compte, le fait de considérer Apple comme une secte ou simplement comme une entreprise prospère dépend du point de vue personnel et de l’expérience de chacun avec la marque.
Quoi qu’il en soit, il est indéniable qu’Apple a eu un effet profond sur la technologie et la culture modernes, laissant derrière elle un héritage qui continue de façonner notre paysage numérique aujourd’hui.

Je n’ai pas abordé le sujet des ‘castes’ ou de l’addiction de certains à la marque (si t’as pas le dernier iPhone, t’es une merde!) car là, on est davantage dans une défaillance mentale des con-sommateurs qu’à proprement parlé de la marque elle-même.

  Mais comment sommes nous arrivés à ce monopole des GAFAM ?

Bah c’est une bonne question, je me la pose régulièrement, surtout qu’il y a pas mal d’alternatives aujourd’hui, certes moins connues la plupart du temps, mais la question de savoir comment nous en sommes arrivés là reste complexe. De multiples facteurs ayant contribué à la montée en puissance de ces entreprises font le système d’aujorud’hui :

L’essor de l’internet : La révolution Internet des années 1990 et du début des années 2000 a créé de nouvelles possibilités pour les entreprises d’atteindre leurs clients et d’étendre leurs marchés. Les GAFAM ont été parmi les premières à reconnaître ce potentiel et à investir massivement dans le développement de technologies et de plateformes numériques. C’est un peu la politique du premier arrivé, premier servi !

Capital-risque et financement : De nombreuses entreprises GAFAM ont démarré à petite échelle, avec des capitaux d’amorçage provenant d’investisseurs en capital-risque. Elles ont pu se développer rapidement grâce à des injections opportunes de fonds provenant d’investisseurs en capital-risque, de sociétés de capital-investissement et, plus tard, des marchés publics. Ce soutien financier leur a permis d’investir dans la recherche et le développement, de procéder à des acquisitions stratégiques et de se développer sur de nouveaux marchés.

L’effet de réseau : Au fur et à mesure de leur croissance, les GAFAM ont commencé à bénéficier d’effets de réseau. Par exemple, lorsque de plus en plus de personnes ont rejoint Facebook, la plateforme est devenue plus attrayante pour les annonceurs, ce qui a attiré davantage d’utilisateurs. De même, comme de plus en plus de développeurs ont créé des applications pour iOS et Android, les magasins d’applications sont devenus plus intéressants pour les consommateurs, ce qui a favorisé la croissance.

Les acquisitions et les fusions : Les GAFAM ont procédé à de nombreuses acquisitions et fusions stratégiques au fil des ans, comme je l’ai dit plus haut, en rachetant souvent des concurrents potentiels ou des startups à la technologie prometteuse. Par exemple, Google a acquis YouTube en 2006, tandis que Facebook a acheté Instagram en 2012. Ces opérations ont permis aux GAFAM de consolider leur position sur différents marchés et d’empêcher leurs rivaux potentiels de s’imposer.

Le rôle des Politiques et des réglementations gouvernementales : Les gouvernements ont eu du mal à réglementer efficacement l’industrie technologique, souvent par manque de compréhension (voire de compétences) ou de ressources. Dans certains cas, les politiques ont involontairement favorisé ces entreprises sans trop de maîtrise ni de logique. (le code fiscal américain permet aux sociétés de déduire le coût des options d’achat d’actions en tant que dépenses d’entreprise, ce qui a permis aux entreprises technologiques de récompenser leurs employés par de généreux plans d’action sans encourir d’obligations fiscales supplémentaires). Le fait de ne pas payer d’impôts dans les pays où les GAFAM agissent (rien qu’à voir les actions menées en Europe à l’encontre des GAFAM ces dernières années, ça fait beaucoup de “0” sur les amendes).

La fameuse “mondialisation” et les externalisations : Les GAFAM ont tiré parti de la mondialisation en externalisant les tâches à forte intensité de main-d’œuvre, telles que la fabrication et le service à la clientèle, vers des pays où les salaires sont moins élevés. Cela a permis de conserver des marges bénéficiaires élevées tout en maintenant les coûts à un niveau bas. Là je n’invente rien et ne cherche pas à faire un procès d’intention, c’est la base du capitalisme : produire à bas coûts (rien à voir avec la capitale de l’Azerbaïdjan) pour pouvoir tirer un maximum de profit à la vente. Que ce soit en Chine, en Inde, au Bangladesh ou plus proche, en Roumanie ou au Maroc, ce sera toujours moins cher que produire localement. On se fout royalement de l’impact humanitaire, sanitaire ou écologique, tant que ça rapporte !..

L’échec de l’application de la législation antitrust : Les autorités de régulation antitrust ont toujours été confrontées à des difficultés dans l’application des lois contre les grandes entreprises technologiques. La taille et la complexité de ces entreprises, combinées à leur capacité à recruter des juristes de haut niveau, ont fait qu’il a été difficile pour les autorités de s’opposer efficacement à leur position dominante sur le marché.

Innovation et perturbation : Enfin, les entreprises GAFAM ont été très innovantes et perturbatrices, créant souvent des marchés entièrement nouveaux ou bouleversant les industries traditionnelles. Leur volonté de prendre des risques et d’expérimenter de nouvelles technologies, même à perte, leur a permis de rester à l’avant-garde et de conserver leur position de leader.

Alors que certains critiques affirment que ces entreprises sont devenues trop puissantes et devraient être démantelées, d’autres pensent que leur succès témoigne de la force des marchés libres et de l’importance d’encourager l’innovation.

Mais en fait, Il existe plusieurs alternatives aux services offerts par les entreprises GAFAM, très peu les connaissent ou les utilisent, c’est pouquoi je vous les présente succinctement, vous n’aurez plus d’excuses si vous avez réussi à arriver à ce stade de l’article (eh oui, j’avais beaucoup à dire … et encore, j’ai fait le ménage depuis le temps que je rédige cet article).

  Les alternatives

où comment se passer des GAFAM simplement (avec un ch’ti effort quand même, hein ! Mais comme mon père disait : Quand on veut, on peut !)


Moteurs de recherche : DuckDuckGo est une alternative à Google pour la recherche. Il a une fonction très utile appelée bangs, qui vous permet de rechercher directement dans un autre site en tapant un préfixe (ex. !technifree navigateur internet, vous permettra d’avoir directement les résultats de recherche sur Technifree pour la requête « navigateur internet ». Elle respecte la vie privée de ses utilisateurs en ne collectant pas leurs données personnelles.
Il y a aussi StartPage, qui un peu comme DuckDuckGo, a été fondé avec la protection stricte de la vie privée de l’utilisateur au cœur de ses activités. Il ne suit ni ne stocke aucune de vos données. Il ne cible pas non plus les publicités en fonction de vos comportements de navigation. Startpage prétend être « Le moteur de recherche le plus privé du monde ». Vous obtiendrez des résultats similaires à ceux que vous obtiendriez avec une recherche Google entièrement privée. Personnellement, j’utilise ceux-ci en plus de Qwant qui est dans le même état d’esprit.

Navigateur web : Mozilla Firefox est un navigateur web libre et open-source qui offre une expérience de navigation similaire à Chrome, Edge ou Safari, tout en protégeant la vie privée de ses utilisateurs (contrairement aux 3 autres …). Vous avez aussi Vivaldi, développé depuis 2015 par l’entreprise norvégienne Vivaldi Technologies, fondée par le co-créateur d’Opera, Jon Stephenson von Tetzchner. Certes, le moteur de Vivaldi n’est pas entièrement Open Source, mais il a le mérite de bénéficier d’une grande communauté pour son évolution en s’appuyant sur Chromium et peut bénéfier du coup des extensions de Chrome. Il respecte la vie privée des utilisateurs, au moins, tout autant que Firefox.
je ne cite ici que mes deux préférés, mais sachez qu’il y en a à foison (on en présente d’ailleurs quelques uns sur Technifree), le choix vous appartient.

Courriel : Mozilla Thunderbird est une excellente alternative à Gmail ou Microsoft Outlook, c’est d’ailleurs mon préféré dans la liste des nombreux outils de messagerie. ProtonMail est une autre alternative sécurisée qui utilise la cryptographie pour protéger les messages de ses utilisateurs, mais peut être moins accessible au grand public (quoi que …)

Messagerie instantanée : Signal est une application de messagerie instantanée sécurisée qui offre des fonctionnalités similaires à celles de WhatsApp ou de Messenger, sans collecter les données de ses utilisateurs. Je l’utilise également à titre personnel, il est convivial et offre d’excellentes prestations.

Stockage de fichiers : Nextcloud est une solution de stockage de fichiers open-source qui permet aux utilisateurs de stocker et de partager leurs fichiers de manière sécurisée, sans avoir recours à des services commerciaux tels que Dropbox ou Google Drive. Certes, il vous sera nécessaire d’acquérir quelques compétences, mais quel est le prix de la liberté ?

Plateforme de travail collaboratif : Là, on s’attaque à du lourd : Mattermost. Cette solution est une plateforme de collaboration open-source qui offre des fonctionnalités similaires à celles de Slack, tout en respectant la vie privée de ses utilisateurs. Pas évident à mettre en oeuvre, mais redoutablement efficace. (le net regorge de tutos pour ce produit).

Système de notes : Simplenote est un gestionnaire de notes simple et efficace qui permet aux utilisateurs de prendre des notes et de les synchroniser entre tous leurs appareils, sans avoir recours à des services commerciaux tels que Evernote ou OneNote. Il y a aussi Joplin, Anytype et Xournal++ que vous trouverez dans notre rubrique de téléchargement.

Service de vidéo en streaming : Vimeo est une alternative à YouTube, qui propose des vidéos de haute qualité et des fonctionnalités d’édition, tout en respectant la vie privée de ses utilisateurs. Vous avez aussi Peertube, plateforme créée par Framasoft, très efficace. D’ailleurs, pensez aussi à Freetube, outil Open Source pour éviter les pubs des vidéos Youtube, c’est bien pratique.

Réseaux sociaux : Mastodon est une plateforme de réseaux sociaux decentralisée et open-source qui permet aux utilisateurs de créer et de joindre des communautés en ligne, sans avoir recours à des services commerciaux tels que Facebook ou Twitter.

Il est important de noter que ces alternatives peuvent ne pas offrir toutes les mêmes fonctionnalités que les services proposés par les GAFAM, mais elles proposent des solutions de rechange viables qui respectent la vie privée et la liberté de leurs utilisateurs.

Bon, je m’arrête là, car il faudra que je rédige un autre article pour les alternatives aux outils des GAFAM. Je n’ai pas non plus parlé des OS alternatifs libres tels que linux ou BSD qui offrent (oui offrent car c’est gratuit) souvent de bien meilleures prestations par rapport aux Microsoft Windows ou autres Apple MacOS (là aussi, y’a matière à débattre).


Sources :
 • Un article de Kinsta sur les moteurs de recherche alternatifs
 • Un article sur FasterCapital
 • Rise of Monopolies sur stanford.edu
 • Un article sur Economic Liberties
 • Un article sur Investopedia
 • Un article sur TheGlassRoom
 • Un article sur State of Big Tech
 • Un article sur Barraud Consulting
 • Un article sur Ubuntubuzz
 • Un article sur Digital Sovereignty
 • un article de Ani Petrosyan sur Statistica
 • Un article sur le site de Garcin Romain
 • Un article de Samir Abdelkrim sur Friends Of Europe

Crédit photo : Craiyon et imagine.art pour la génération d'images IA.



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